L'UE veut forcer Chypre à adopter son plan de sauvetage
Les responsables européens exhortent les Chypriotes à trouver 5,8 milliards d'euros d'argent frais d'ici la fin de la semaine. Faute de quoi, il n'y aura pas d'aide extérieure. Le président présentera jeudi un «plan B» aux partis politiques.
Le compte à rebours est lancé. Passant outre le vote de mauvaise humeur du Parlement à Nicosie, l'Europe, la BCE et le FMI veulent forcer le gouvernement chypriote à choisir d'ici quelques jours entre la purge fiscale prévue par l'Eurogroupe et une faillite généralisée qui coûterait encore plus cher aux 800.000 habitants de l'île.De Bruxelles, Francfort et Washington, la ligne des créanciers est bétonnée: la nouvelle équipe du président Nicos Anastasiades doit trouver dans l'île et d'ici la fin de la semaine 5,8 milliards d'euros d'argent frais pour gager les 10 milliards d'aide financière que l'Eurogroupe se dit prêt à mettre sur la table. Nicosie doit se décider vite et surtout identifier des ressources immédiatement mobilisables. «Nous ne voulons plus ni promesses, ni plans sur la comète, ni tractations qui s'éternisent», dit-on à Bruxelles en renvoyant à l'interminable précédent grec.
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