Chokri Belaïd (شكري بلعيد),
né le 26 novembre 1964 à Djebel Jelloud et mort le 6 février 2013 à El Menzah, est un homme politique et avocat tunisien. En mai 2012, il est l'avocat de la chaîne de télévision Nessma accusé d'avoir diffusé le film Persepolis. Il est ancien membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, du conseil de l’Ordre des avocats et le secrétaire général du Mouvement des patriotes démocrates.
né le 26 novembre 1964 à Djebel Jelloud et mort le 6 février 2013 à El Menzah, est un homme politique et avocat tunisien. En mai 2012, il est l'avocat de la chaîne de télévision Nessma accusé d'avoir diffusé le film Persepolis. Il est ancien membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, du conseil de l’Ordre des avocats et le secrétaire général du Mouvement des patriotes démocrates.
Il est assassiné par balles le 6 février 2013 alors qu'il sort de son domicile du quartier d'El Menzah. Ce meurtre déclenche alors de nombreuses manifestations.
Vidéo
Chokri Belaïd, l'un des leaders de la coalition d'opposition Front populaire, a été tué par balles ce matin, à Tunis. Bel Fekih Amine habite juste au-dessus de la scène du crime et a commencé à filmer immédiatement après l'attaque.
La femme de l’opposant a annoncé qu’il avait été touché par deux balles devant son domicile situé dans le quartier El Menzah VI. Son frère a, quant à lui, immédiatement accusé Ennahda, le parti islamiste au pouvoir, d’être responsable du meurtre. Le Premier ministre tunisien, Hamadi Jebali, a dénoncé un "acte de terrorisme" contre toute la Tunisie et promis de tout faire pour que retrouver les coupables.
Personnage médiatique très critique avec le gouvernement actuel, Chokri Belaïd avait rejoint il y a quelques mois une coalition de partis, le Front populaire, qui se pose en alternative au pouvoir en place.
Plusieurs partis d'opposition et des syndicalistes ont accusé, ces derniers mois, des milices pro-islamistes d'orchestrer des heurts ou des attaques contre les opposants politiques ou leurs bureaux.