dimanche 14 octobre 2012

Blessé par balle, le président mauritanien va être transféré à Paris


Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été touché accidentellement à un point de contrôle par un tir de l'armée samedi. Opéré à Nouakchott, il doit à présent gagner la France pour recevoir des soins complémentaires.

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a été blessé samedi par balle, a été opéré à l'hôpital militaire de Nouakchott et doit être évacué dimanche vers Paris "pour des soins complémentaires", a affirmé à l'AFP une source sécuritaire.
Selon des informations non confirmées circulant notamment dans les médias à Nouakchott, M. Ould Abdel Aziz pourrait avoir été touché au bras et/ou à l'abdomen.
"Le président sera évacué dans la journée (de dimanche) sur Paris pour des soins complémentaires en France dans un hôpital spécialisé", a déclaré la source sécuritaire sous couvert d'anonymat.
"Une première opération a été faite à l'hôpital militaire de Nouakchott pour extraire la balle de son corps", a ajouté cette source, qui n'a pas donné davantage de précisions sur la nature de cette blessure.
"De toutes les façons, c'est sans danger pour sa vie, les organes vitaux ne sont pas touchés, rien d'inquiétant", a assuré la source sécuritaire interrogée par l'AFP, sans plus de détails.
Le tir serait accidentel
La veille, le ministre mauritanien de la Communication avait expliqué à la télévision publique que le président avait été "légèrement" blessé par balle samedi soir près de Nouakchott, en évoquant un "tir par erreur de l'armée" sur le cortège de M. Ould Abdel Aziz sur son chemin de retour d'une excursion dans le nord du pays.
"L'unité militaire (à l'origine du tir) ne savait pas qu'il s'agissait du cortège du président", avait dit le ministre, en donnant des assurances quant à la santé du blessé.
"Le peuple mauritanien peut être tranquille, le président se porte bien, il est soigné à l'hôpital national (...) Il est légèrement touché, il est descendu lui-même de la voiture à son arrivée à l'hôpital où il marchait sans difficultés", avait-il dit.
Peu auparavant, un responsable sécuritaire mauritanien qui avait fait état de cette blessure, avait déclaré à l'AFP que la vie du président "n'est pas en danger" et qu'il était "descendu à pied à l'hôpital militaire où il a reçu les premiers soins".
Le président, selon cette source, a été "légèrement touché au bras par une balle, tirée contre lui par un automobiliste qui l'a directement visé alors qu'il se trouvait au volant de sa voiture" vers Tweila, à environ 40 km au nord de Nouakchott.

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